dimanche 9 juillet 2017

Quand notre langage engage notre responsabilité !

lundi 10 avril 2017

le Magnésium

Le magnésium agit sur toutes les principales fonctions de l'organisme sans exception

Publié par wikistrike.com sur 6 Décembre 2015, 17:32pm
Catégories : #Santé - psychologie
Contrairement à ce que beaucoup de gens croient, ce n'est pas de calcium que nous avons le plus besoin, mais de magnésium. Un oligo-élément essentiel qui a en grande partie disparu de notre alimentation en raison du raffinage des céréales d'une part, mais aussi et surtout des méfaits de l'agriculture intensive via l'appauvrissement des sols. 


© Inconnu
D'autre raisons peuvent être encore invoquées pour la carence alimentaire en magnésium : le raffinage du sel lui fait perdre une grande 
quantité de magnésium, les conservateurs utilisés dans l'industrie alimentaire, mais aussi la consommation d'alcool. Nos besoins quotidiens en magnésium sont de 350 à 480 mg/jour - 400 mg/jour pour les femmes enceintes. 




Commentaire : Ces besoins sont a minima pour une personne ne présentant aucun problème de santé, ce qui reste extrêmement rare dans notre civilisation. 

Au 19è siècle, la carence en magnésium n'existait pas. 500gr de pain complet au levain suffisait à amener l'apport nécessaire. Le pain que nous mangeons aujourd'hui n'en apporte que des quantités infimes. Le magnésium n'est pas un médicament, c'est un aliment absolument nécessaire puisque son absence totale est incompatible avec la vie. 

Il est nécessaire à tous les processus biochimiques de votre organisme, au métabolisme, à la synthèse des acides nucléiques et des protéines, et à la majorité des fonctions de notre organisme comme la reproduction cellulaire, la production d'énergie et la transmission des influx nerveux. 

Dans ce dernier cas, le magnésium est profondément lié au calcium puisqu'il assure sa fixation, il est l'un des principaux aliments de la cellule 
nerveuse et sa carence est liée à différents troubles du système nerveux parmi lesquels nervosité, dépression, insomnie ou anxiété. 

Le chercheur français ML Robinet a démontré dans la stupeur générale que les carences du sol en magnésium se superposait parfaitement sur la carte des suicides. La différence entre le taux de suicide des régions pauvres et celui des régions riches en magnésium est énorme, de 
l'ordre de 60 %. Le magnésium est un antidépresseur naturel. 

Dans certains cas, le rôle du magnésium par rapport au calcium est intéressant à bien des égards. Déjà, on sait que c'est le magnésium qui 
fixe le calcium et intervient dans le métabolisme calcique sur les glandes parathyroïdes. Au niveau cellulaire, il contrôle et régule l'entrée du 
calcium dans la cellule et les liquides intracellulaires. 

Utilisation par l'organisme 

Il est aujourd'hui prouvé que le magnésium est présent dans tous les tissus et organes, de même qu'il participe à la bonnemarche de toutes les principales fonctions de l'organisme sans exception. Comme l'organisme ne dispose d'aucune réserve de ce minéral, unapport journalier pour faire face à ses besoins physiologiques est important. 

Symptômes relatifs à une carence en magnésium 

Fatigue chronique ainsi que tout manque d'énergie, réactions émotives, dépressions, comportement psychotique, impulsion rapide,confusion, colère, nervosité, irritabilité, incapacité de penser clairement, insomnie, spasmes musculaires, tremblements, convulsions,sensibilité excessive à la douleur, problèmes vasculaires, durcissement des artères, arthrite, troubles cardiovasculaires, fibromyalgie,spasmes vasculaires, spasmophilie, palpitations, crampes. 

Action positive constatée 

L'anxiété et son cortège de signes fonctionnels souvent caractéristiques : sensation de boule dans la gorge, sensation d'oppressionthoracique, palpitations, troubles du sommeil, hyperémotivité etc. 

Douleurs diverses sans explication organique ou fonctionnelle, se traduisant le plus souvent par des céphalées ou migraines, des douleurs 
vertébrales, des douleurs musculaires et articulaires mal systématisées.

  • Infections diverses : il est générateur d'un anticorps non spécifique, la properdine (protide magnésien) qui est un bactéricide puissant.
  • Etats de chocs (et chocs opératoires) : Prévient les ruptures de métabolisme et aide au rétablissement de celui-ci.
  • Insuffisance hépatique : il active les enzymes pour la régénération des sucres.
  • Grossesse : à partir du 2e mois, le taux en magnésium s'effondre généralement chez la femme enceinte, à cause des besoins du fœtus.
  • Thrombose : il active les thrombocytes. C'est le meilleur anticoagulant et le meilleur antithrombique. Indispensable les derniers jours avant l'accouchement et les deux semaines suivantes.
  • Équilibre nerveux : le système nerveux est sous la dépendance de l'équilibre calcium/magnésium. S'il y a rupture d'équilibre, le fonctionnement du cerveau en est affecté.
  • Digestion : il active les enzymes digestifs.
  • Vitamines : la vitamine C n'est active qu'en présence d'ions magnésium.
  • Système cardiovasculaire : les ions magnésium aident à fluidifier le sang et à assouplir les vaisseaux, calment les nerfs, empêchent la formation des athéromes. Régularise le rythme des battements du cœur, stimule le bon cholestérol, réduit le taux de triglycérides.
  • Vieillissement : avec l'âge , la teneur du sang et des cellules en magnésium tend à baisser. Le magnésium pris à doses régulières freine le vieillissement des cellules et éloigne les radicaux libres .
  • Plaies : toute plaie est une brèche dangereuse laissant place à l'invasion de poisons et de microbes. Le corps réagit immédiatement en mobilisant sur place des anticorps, des leucocytes, des microphages qui s'attaquent aux microbes, des macrophages qui s'attaquent aux gros éléments étrangers, tandis que les thrombocytes tentent de colmater l'ouverture. Le pouvoir phagocytaire des leucocytes, activé par le magnésium est augmenté jusqu'à 300 %. Toute plaie devrait être soumise par voie interne et externe avec du magnésium. Cette méthode ne présente pas les inconvénients des produits alcoolisés qui nécrosent partiellement les cellules de la plaie, entravant ainsi le travail de la cicatrisation.
  • Immunité : La magnésium active le pouvoir phagocytaire des leucocytes.

samedi 15 octobre 2016

7 idées reçues sur le jeûne

Le jeûne, qu’il soit court ou intermittent, de l’ordre de 16 à 30 heures, ou plus long, de l’ordre de 2 à 7 jours (voire plus), séduit de plus en plus.
Les bienfaits sur la santé de volontairement mettre son organisme au repos pendant une durée déterminée s’accumulent de plus en plus, avec des publications très positives publiées dans des revues prestigieuses.
Sans nul doute, jeûner est une pratique pleine de bon sens, qui ne coûte strictement rien, et qui permet de rétablir des rythmes biologiques normaux, fortement perturbés par notre mode de vie occidentale.
Manger 3 à 4 fois par jour, selon des pyramides alimentaires officielles très discutables, n’est pas un rythme auquel notre organisme est habitué. De récentes publications mettent justement en avant le rôle bénéfique d’un jeûne intermittent ou d’une restriction calorique sur de nombreux processus biologiques.
Malheureusement, et malgré tous ces avantages, jeûner perturbe. Ne pas manger, c’est faire dans l’esprit de la masse quelque chose de mal, de bizarre, de spirituel ou de dangereux.
Alors voici un résumé, mélangeant humour et sérieux, des attaques les plus bidons que l’on peut entendre en tant que jeûneur (et comment y répondre).
Ouvrez grandes vos mirettes, on va pleurer ensemble.

1. Tu vas mourir si tu ne manges pas !
On commence par le point God Win, l’attaque ultime du réfractaire de base, le gros bourrin qui vous fait mourir de rire ou de tristesse, à vous de choisir.

Malheureusement pour lui, et heureusement pour nous qui jeûnons, le risque de mourir est plutôt faible. Dans une situation normale, par exemple lors d’un jeûne de 16 heures, 30 heures, 3 jours, ou même 7 jours, le risque de mourir de faim est inexistant.
En réalité le corps s’adapte très bien au manque de nourriture, et si l’on supporte plutôt mal le manque d’eau à cause de la déshydratation, nous pouvons survivre pendant 30, 40, voir 60 jours sans manger.
Se priver de nourriture pendant des périodes aussi longues ne sont pas sans conséquence pour la santé, car l’ensemble des réserves glycogéniques (le suuucre) et lipidiques (le graaas) seront épuisées, et ce sont bien les protéines qui seront utilisées (donc les muscles, le cœur, etc.)

2. Tu vas faire une hypoglycémie !
Ou son célèbre cousin germain « Tu vas tomber dans les pommes ! » est une attaque de premier choix contre le jeûne.

Hé oui, manquer un repas, c’est manquer d’énergie, c’est aussi manquer de glucose et ça, c’est dangereux.
Malheureusement, dans la grande majorité des cas, c’est totalement faux. L’hypoglycémie est un phénomène grave qui amène vers la perte de connaissance et qui doit être pris au sérieux.
Faire peser sur les épaules de toutes les personnes qui sautent le petit-déjeuner ou qui jeûnent durant 3 jours le risque d’une hypoglycémie n’est pas sérieux, et demeure infondé.
En réalité, et cela est d’autant plus vrai quand le corps est habitué à utiliser les réserves de lipides à la place des réserves glycogéniques, notre corps est capable de palier aux manques de nourriture et s’adapte à l’épuisement de glycogène.
Il faut savoir que notre organisme possède une seule voie métabolique pour traiter les apports en glucides (en sucres), alors qu’il en dispose de 3 différentes pour fabriquer de l’énergie à partir d’autre chose.
Une fois vos réserves en glycogènes épuisées, le corps sera capable de transformer les réserves lipidiques en cétones par exemple. Cette capacité est d’autant plus performante que l’on s’y entraîne régulièrement… en jeûnant !
Pour ne citer que ma propre expérience, j’ai réalisé pendant une très longue période tous mes entraînements de sport (1h30 de Krav Maga) à jeun depuis 24 à 30h sans le moindre problème.
Restez toutefois vigilant, et commencez progressivement.

3. Les professionnels disent qu’il faut manger 3 fois par jour !
4 fois même avec le goûter ! Selon les recommandations officielles, il faut manger à heures fixes, 3 à 4 fois par jour, avec des apports caloriques bien répartis au cours de ses repas.

Sauter un repas est parfois décrit par les professionnels de la santé comme un comportement à risque car certaines études auraient dit que… bla bla bla.
Les études souvent mises en avant dans ce cas précis sont mal interprétées, bénéficient de financement de l’industrie agroalimentaire, et ne reflètent pas la réalité.
La réalité est que notre organisme n’est pas conçu pour ingérer de la nourriture aussi régulièrement, et cela est encore plus vrai quand cette nourriture est essentiellement composée de produits transformés, des farines blanches, riche en sucres avec une densité nutritionnelle dramatiquement faible.
A ce jour, cette vision de jeûner régulièrement n’est pas soutenue par les saintes voies officielles. Rien de surprenant là-dedans, et cette situation risque de perdurer, alors autant ignorer les remontrances non éclairées de nos autorités compétentes.

4. Les périodes de famines c’est comme des jeûnes, pourtant on n’est pas en meilleur santé !
C’est une attaque que j’ai – réellement – eu l’occasion d’entendre contre le jeûne. Autrement dit, si le jeûne était si bon que ça pour la santé, alors les populations affamées durant les famines devraient en être heureuses…

Mais encore ? Les famines décrivent des épisodes dramatiques de manque de nourriture pendant de très longue période, ce qui ne correspond absolument pas à la définition du jeûne.
La sous-nutrition n’a malheureusement rien à voir avec le jeûne. C’est un amalgame incohérent, non recevable et incomparable avec le jeûne, et surtout intermittent.

5. Tu jeûnes ? T’es dans une secte !?
Voilà une attaque que je verrais bien Jean-Michel Cohen balancer en pleine émission télévisée. Il y aurait même le fameux groupe gouvernemental de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) qui surveillerait des personnalités du net qui vante les mérites du jeûne, ainsi que certaines pratiques du jeûne.

Peu importe la manière dont on découvre le jeûne, avec des amis, un blog, une émission de télé, un livre… jeûner n’implique qu’une seule et unique personne, vous-même. Personne d’autre.
Jeûner dans le sens strict du terme n’implique aucune dimension sectaire, mais plutôt une ouverture d’esprit sur les méthodes naturelles d’amélioration du bien-être. Il n’y a nul besoin d’un gourou ou d’un maître en thérapie mystérieuse pour priver volontairement, et temporairement, son corps d’aliment.
Pour réaliser un jeûne, il faut simplement des conseils, un peu de renseignements piochés ici et là, et une dose de volonté pour commencer l’expérience (même 16h !)

6. Ah tu es devenu musulman ?
Cette fois-ci ce n’est plus une question de secte mais de religion.

Malheureusement, les amalgames entre religion et jeûne vont bon train, surtout avec la religion musulmane qui impose le Ramadan à ces adeptes.
Le Ramadan, en ultra-résumé, ce serait l’équivalent d’un jeûne intermittent d’environ 12h, sec (sans boire), et bien sûr sans manger.
Autrement dit, le Ramadan ne correspond même pas au minimum horaire qu’il est souhaitable de faire pour bénéficier des avantages d’un jeûne intermittent, qui est de 16h.
Le Ramadan est un jeûne sec, sans aucune boisson, ce qui est une forme tout à fait réalisable, mais que je ne conseille pas personnellement pour des raisons évidents de santé (déshydratation).
Le jeûne, intermittent ou non, n’est aucunement inféodé à une religion, et il est encore moins la seule propriété de l’Islam.
N’importe qui est susceptible de jeûner, et pour n’importe quelles raisons aussi.

7. Jeûner, c’est pour les bobos en mal de nouveauté !
Celle-là, elle est bonne, c’est du lourd de classe mondiale.

Cette attaque critique la partie de la population mondiale, surement celle de l’occident, qui est plutôt aisée, sans être soumise à la sous-nutrition, et qui décide tout de même de jeûner de temps en temps.
Cette méthode gratuite n’est-elle suivie que par des bobos en mal de nouveauté ? Surement pas ! Et quand bien même cela serait vrai, en quoi ce serait une mauvaise chose ? C’est totalement le contraire.
Dans l’occident, nous avons la chance de vivre dans une société confortable où la nourriture est omniprésente, facilement accessible. Faire le choix de se priver de nourriture relève alors d’une décision personnelle et respectable.
Jeûner peut être le point de départ d’une remise en question de notre système de prise alimentaire : on mange trop, trop mal, et le pire, on gaspille.
En bref, jeûner devient de plus en plus populaire, avec tous les inconvénients qui vont avec : les dérives et les attaques, souvent gratuites et infondées.
Si l’idée de jeûner vous intéresse, lisez alors les nombreux articles, expériences et témoignages sur le blog. Mais n’hésitez pas à voir ailleurs aussi !

dimanche 8 mai 2016

Le Curcuma, l'alternative aux traitements conventionnels contre la douleur ?

6 choses qui arrivent à votre corps quand vous mangez du curcuma tous les jours

Le Curcuma est utilisé depuis plus de 4000 ans pour traiter une variété de problèmes. Des études montrent que le curcuma peut aider à lutter contre les infections et certains cancers, réduire l’inflammation, et traiter les problèmes digestifs.  – Université du Maryland Medical Center
Originaire du sud – ouest de l’ Inde, le curcuma est une plante herbacée de la famille du gingembre. Il est le plus souvent utilisé comme épice dans divers aliments, y compris la cuisine Bangladeshi, cuisine indienne, et la cuisine pakistanaise et les currys.
Le curcuma est aussi l’un des médicaments à base de plantes anciennes du monde, utilisé en Asie depuis des milliers d’années. Aujourd’hui, les professionnels médicaux et les praticiens à base de plantes dans divers domaines notent la capacité de curcuma à traiter et / ou soulager un certain nombre de conditions de santé.

VOICI 6 AVANTAGES LORSQUE VOUS MANGEZ DU CURCUMA RÉGULIÈREMENT:

1. IL RÉDUIT L’INFLAMMATION

Le curcuma est considéré comme un puissant anti-inflammatoire. En fait, l’épice abondante contient plus de deux douzaines de composés anti-inflammatoires. La curcumine, l’un des composés les plus abondants du curcuma, a été notée dans diverses études pour ses excellentes propriétés anti-inflammatoires.
Parmi les nombreuses études qui ont été menées, l’ un des plus importantes a été publiée dans le numéro d’ Octobre 2007 Alternative and Complementary Therapies . Dr James Duke, un ethnobotaniste très respecté a résumé ses conclusions dans le numéro de Juillet 2008 du American Botanical Council .
Après avoir examiné plus de 700 études, Duke a conclu que le curcuma était plus efficace que de nombreux médicaments pharmaceutiques prescrits pour une variété de conditions, débilitants chroniques, sans effets secondaires importants.

2. IL RÉDUIT LE RISQUE DE CANCER

Alors que des études notant l’efficacité du curcuma contre le cancer sont aux premiers stades, diverses études de laboratoire et sur les animaux ont donné des résultats prometteurs. Des chercheurs de l’American Cancer Society notent que la curcumine, un composé répandu dans le curcuma: « interfère avec plusieurs voies moléculaires importantes impliquées dans le développement du cancer, la croissance et la propagation. »
Dans une autre étude publiée par la US National Library of Medicine et les National Institutes of Health , les chercheurs notent à nouveau les propriétés anticancérigènes de la curcumine. L’étude détaille en outre diverses « voies » que la curcumine contrecarre le cancer pour obtenir de telles propriétés.
Dans leur sommation, les chercheurs de l’étude ont souligné les propriétés de lutte contre le cancer de la curcumine d’une manière retentissante:
«L’activité de la curcumine rapporte qu’elle est efficace contre la leucémie et le lymphome, les cancers gastro – intestinaux, les cancers génito – urinaires, le cancer du sein, le cancer de l’ovaire, la tête et le cou du carcinome à cellules squameuses, le cancer du poumon, le mélanome, les cancers neurologiques et sarcome, cela reflète sa capacité d’affecter plusieurs cibles. Ainsi, une maladie de «vieillesse» comme le cancer nécessiterait un traitement « séculaire ».

3.IL FACILITE LA DIGESTION ET SOULAGE LES TROUBLES LIÉS À LA DIGESTION

Le curcuma est un puissant anti-inflammatoire, mais sa substance est également efficace pour améliorer la digestion et la réduction des symptômes de troubles digestifs.
Une étude réalisée à l’Université du Maryland Medical Center note une variété de différentes conditions dans lesquelles le curcuma peut être utile, y compris l’ indigestion et la colite ulcéreuse. Voici quelques – unes des principales conclusions de l’étude:
– La curcumine, composante du curcuma, stimule la production de bile dans la vésicule biliaire, qui est censée aider à améliorer la digestion.
– Le curcuma est une aide potentielle pour la rémission chez les personnes atteintes de colite ulcéreuse, une maladie chronique du tube digestif avec des symptômes intermittents.
Une exception notable des avantages énumérés ci-dessus du curcuma est pour les ulcères d’estomac. Les chercheurs n’ont trouvé aucune preuve de l’atténuation de ce dernier. En fait, le curcuma est déconseillé pour ce problème de santé, car il peut augmenter la production d’acide gastrique.

4. IL FAVORISE LA SANTÉ DU CERVEAU

Parmi les avantages de santé les plus puissants du curcuma sont ses effets positifs sur notre cerveau. Selon les chercheurs,  la curcumine aide en améliorant notre capacité à apprendre. En outre, la curcumine peut aider à conjurer les maladies neurodégénératives – parmi elles les troubles de la démence et la maladie d’Alzheimer.
Les scientifiques ont cherché à approfondir les connaissances sur les avantages du cerveau de la curcumine en menant une étude , qui a ensuite été publiée dans la Public Library of Science.
Les chercheurs ont testé la performance comportementale chez le rat  de  l’utilisation d’une alimentation enrichie en curcumine, sur une période de 6 et 12 semaines. À la conclusion de l’étude, les chercheurs ont noté l’amélioration de la mémoire spatiale et non spatiale et un lien possible avec le traitement de la curcumine et l’amélioration cognitive et la neurogenèse.
En d’autres termes (ce qui est passionnant): le curcuma peut favoriser la neuroplasticité – le développement de nouvelles connexions cérébrales … incroyable. 

5.IL FAVORISE LA SANTÉ CARDIAQUE

La curcumine dans le curcuma contribue également à avoir un coeur sain. Dans la même étude par l’Université du Maryland , les scientifiques sont arrivés à cette conclusion en observant les propriétés efficaces de suppression de plaque de la curcumine. L’ accumulation de plaque dans les artères peut conduire à une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral – une condition connue comme l’ athérosclérose.
La curcumine est également efficace pour réduire le mauvais cholestérol LDL et la prévention des caillots sanguins. Une note importante pour ce dernier, le curcuma peut interagir avec certains médicaments – assurez-vous de demander l’avis d’un médecin avant de prendre du curcuma dans ce cas.

6. IL SOULAGE LES SYMPTÔMES DE L’ARTHRITE

En raison des propriétés anti-inflammatoires du curcuma, il est censé être efficace pour soulager les symptômes de l’arthrite. De nombreux professionnels de la santé souscrivent à l’idée que le curcuma est plus fortement anti-inflammatoire que beaucoup – sinon la plupart – d’autres produits pharmaceutiques.
Dans une étude publiée dans le US National Library of Medicine et les National Institutes of Health , les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde qui complétaient  leur régime alimentaire avec la curcumine  ont connu une «réduction de la douleur » et une réduction de « l’activité de la maladie » en plus grand nombre que ceux qui n’avaient  pas pris de curcuma.

vendredi 4 mars 2016

L’huile de Ricin

cette huile appelle le sang et la lymphe à l’endroit où vous l’appliquez.



« à l’endroit où vous la poserez, elle saura aimer, même là où il n’y a plus d’amour » Dicton chamanique

Généralités 


  • Non recommandé en usage interne.
  • Peut-être utilisée comme puissant purgatif. 
  • L’huile de ricin s’applique sur les parties malades. Certaines sont plus accessibles que d’autres.

Comment un traitement aussi simple peut-il fonctionner ?

L’augmentation de la circulation locale semble attirer le sang et la lymphe pour nettoyer et réparer, régénérant toute la zone, tous tissus confondus.Mais le gros avantage de l’huile de ricin, c’est qu’elle est riche en minéraux, et particulièrement en vitamine E et en acides gras essentiels. Ces nutriments sont indispensables :

  1. pour activer les cellules lymphatiques et immunitaires appelées sur la zone polluée 
  2. pour réparer les cellules lésées.

Quelle huile ?

Qualité « bio » oblige, elle sera forcément de première pression à froid.Vous pouvez vous en procurer en pharmacie. (environ 14 euros).L’huile de ricin est appelée aussi Castor Oil, traduit par « huile de castor ». Un litre suffit amplement et représente une grande quantité pour son usage personne.

L'utilisation de cette huile est idéale pour :


  • disparition d’une excroissance sur la paupière, en la massant quotidiennement avec un mélange d’huile de ricin et de bicarbonate de sodium.
  • réduction du risque de fausses-couches durant la grossesse ;
  • atténuation des vergetures dues à la grossesse ;
  • cessation de n’importe quelle douleur articulaire (arthrite localisée, entorses, etc) ;
  • guérison d’une kératose cutanée (zones sèches et épaisses sur la peau) ;
  • disparition de nodules lymphatiques ;
  • retour du sommeil dans le cas d’insomnies, même rebelles (en imbibant des cotons plaçés dans les oreilles) ;
  • même recette pour des infections de l’oreille ;
  • troubles du comportement et de l’humeur chez les enfants (enfant capricieux, hyperactif, etc.), qui se volatilisent par application de cataplasme d’huile de ricin sur l’abdomen ;
  • une étrange recette pour le rhume des foins : une goutte d’huile de ricin sur la langue, une fois par jour, avec un compte-gouttes ;
  • disparition des verrues : un petit flacon d’huile de ricin, un tout petit bout de tissu plié en 4, du scotch dermique
    Tous les jours une goutte ou deux d’huile de ricin sur le bout de tissus, jusqu'à disparition de la verrue.
  • éviction d’un très grand nombre d’opérations de l’appendicite, même en phase aiguë;
  • guérisons remarquables, en un temps record, pour des doigts écrasés, des ongles retournés, ongles incarnés, etc.
  • mais aussi guérison de plein d’autres bobos : cors aux pieds, kystes, oignons, ichtyose,nævus, cholécystite, diverses affections du foie, sclérodermies, maux de tête, troubles intestinaux, névrite, toxémie, rages de dents, sinusite, etc.

Comment l’appliquer ?

La manière la plus simple de l’utiliser est d’en enduire la peau et de masser, à condition de bien frotter pour la faire pénétrer jusqu’au derme.
Elle peut être appliquée sur n’importe quelle partie du corps : le ventre, le cou, le visage, les mains, etc.
Il est toutefois plus pratique, et plus efficace aussi, d’en faire des cataplasmes. Pour cela, il vous faut :
  • un tissu de flanelle en coton ou en laine (mais n’importe quel tissu en coton peut aussi faire l’affaire) ;
  • une assiette ;Bande à crèpe
  • du papier cellophane (ou film alimentaire) ;
  • une bande de crêpe qu’on trouve en pharmacie (prenez-en une longue si vous souhaitez maintenir le cataplasme sur le ventre) ;
  • du scotch dermique (en pharmacie) si vous voulez faire un cataplasme sur une toute petite surface ;
  • et du bicarbonate de sodium. Pour nettoyer l'emplacement après l'application.
1 -Mettez un peu d’huile dans l’assiette.
2 – Vous pouvez chauffer l'huile ou la positionner à froid et poser une bouillotte lors de l'application. Dans le premier cas, faites chauffer délicatement (attention : l’huile chauffe très rapidement).
3 – Pliez le tissu en huit épaisseurs. Posez-le dans l’assiette afin qu’il s’imprègne d’huile.
4 – Coupez un morceau de papier cellophane d’une taille suffisamment grande pour qu’il recouvre largement le tissu.
5 – Placez d’abord la compresse (le tissu imbibé d’huile) sur la peau, au niveau de la zone à traiter.
6 – Puis recouvrez-la du papier cellophane.
7 – Enfin, bandez le tout, pour maintenir, avec la bande de crêpe.

Après 3/4 heure à 1 heure d’application maximun, enlevez l’ensemble. Rangez la compresse dans une boite en plastique ou un sachet plastique pour la reprendre ultérieurement.
Nettoyez la peau avec de l’eau bicarbonatée. En effet le bicarbonate dissout le gras.
Renouvelez l’opération tous les jours, pendant plusieurs semaines, en fonction du résultat. Tout dépend de l’ampleur du problème et de la profondeur des tissus à atteindre.
L’huile est plus performante lorsqu’elle est chauffée. La chaleur permet à l’huile de pénétrer la peau. Il est donc recommandé de poser par-dessus le bandage une couverture chauffante ou une bouillotte.
Il est possible d’activer l’huile de ricin en y ajoutant du bicarbonate de sodium. Cela semble améliorer les vertus de l’huile.
Vous devez absolument garder à l’esprit l’éventualité d’une probable application journalière des cataplasmes, et ceci pendant plusieurs semaines. Certains cas nécessiteront moins de temps, c’est évident. Quoi qu’il en soit, ce remède requiert persévérance et patience. Vous devez en tenir compte, sinon, vous risquez d’être déçu, alors que le produit est exceptionnel

Sur la douleur

Hormis des zones très locales, comme un traumatisme sur un doigt ou une côte, une douleur fulgurante et aiguë ou une zone enflammée, la pratique m’a montré qu’il était plus utile de guérir la cause du problème que son expression distale.
Beaucoup de problèmes d’épaule, par exemple, ont pour origine des dysfonctions organiques (les viscères). A droite, cela dénonce souvent un trouble hépatique (ou biliaire), alors qu’à gauche, c’est plutôt l’estomac ou le pancréas qui sont en cause. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a rien à l’épaule, mais que l’origine du problème est le viscère.

Sur la cause

Il est plus efficace de traiter la cause que la conséquence. Et les résultats sont rapides. C’est pourquoi, quand le résultat tarde, c’est qu’il faut aller voir ailleurs.
Comment trouver la cause ?
Instinctivement, nous pressentons l’endroit qui ne va pas. Il s’agit de parties du corps qui avaient déjà posé des problèmes, apparemment résolus.   Ceux-ci reviennent en général régulièrement, mais disparaissent de même, ne laissant qu’une petite gêne insignifiante.
Observez le côté sujet à ces retours fréquents. Souvent nous n’avons des problèmes que d’un seul côté. C’est un bon indice. Vous pouvez être certain que l’origine du problème est du même côté et qu’il touche plutôt un viscère. Ce peut être l’intestin droit, le foie sous les côtes, l’estomac, etc.
Notez qu’il y a toujours à proximité de petits grains de beauté.
Placer le cataplasme sur cette zone fragile est extrêmement bénéfique, et résout une foule de problèmes que vous n’auriez jamais soupçonnés.
Par ailleurs, cherchez aussi les micro-traumatismes dans les muscles. Ils sont très souvent la cause de problèmes articulaires beaucoup plus importants à distance. Fouillez dans les muscles les endroits douloureux (pour les problèmes de genou, allez voir particulièrement les mollets. Pour les cervicales, cherchez dans les bras). En temps normal, les fibres musculaires ne font pas mal. Si vous trouvez un « nœud » douloureux, faites-y un cataplasme sur plusieurs jours. Ce sont des zones faciles d’accès.

Quelques emplacements privilégiés

Les résultats sont également spectaculaires sur des ganglions enflammés et douloureux. Parmi les ganglions, les amygdales sont des zones importantes et très souvent problématiques. Les vieilles angines à répétition peuvent laisser des séquelles insoupçonnées (sur la première cervicale par exemple).
Enfin, considérez aussi les cicatrices. Mine de rien, elles sont à l’origine de bien des dysfonctionnements dans notre machinerie. En temps normal, la peau doit être souple. Derrière une cicatrice suspecte, il y a toujours des adhérences. Si vous tirez la peau dans tous les sens, même délicatement, vous sentirez que la peau a perdu de sa souplesse.
Pour terminer, peut-être est-il utile de mentionner le plexus solaire ? Vous avez sans doute déjà remarqué qu’après plusieurs nuits blanches, il est très difficile de retrouver un sommeil malgré la fatigue. En réalité, arrivé à un point extrême, le corps a du mal à déconnecter et à retrouver son équilibre. Idem pour les émotions (tant centrifuges comme la colère, que centripètes comme la tristesse) : à flirter dans les excès, on n’arrive plus à redescendre. La machinerie s’emballe. On peut imager cette anomalie comme une surtension du plexus solaire. Un cataplasme dessus permet un retour à la normale rapidement.
A noter : Bien souvent, les tensions du diaphragme sont en réalité des surtensions du plexus solaire.
Pour conclure, autrefois, le ricin portait le nom de Palma Christi, « Paume du Christ ». On ne sait si cela était en raison de la forme de ses feuilles – qui ressemblent à des mains – ou à cause de son pouvoir de guérison extraordinaire.